Multiâges - Vivâges

Un béguinage moderne ? Un village dans la ville !

Vous prendrez bien un verre de champagne?

On cite toujours les mots d’enfants. Pourtant, au l’autre bout de la chaîne du temps, chez les personnes âgées, on peut trouver de quoi rire. La preuve :

  • Dans un supermarché, un couple âgé est surpris en train de piquer une bouteille de vin. Interrogé par le responsable, le monsieur explique que sa retraite est si minime qu’il ne peut jamais s’offrir une bouteille. Touché par cette misère, le directeur se contente de le sermonner en lui demandant de ne plus s’y reprendre. Au moment de partir, le mari dit : Ma femme est une voleuse ; elle a pris une boîte de petits pois… C’est beau la solidarité conjugale.
  • Au moment de quitter la maison de personnes âgées que je visite de temps à autre, je passe devant une dame que je ne connais pas. Elle m’interpelle : Comme vous êtes belle ! Étonnée mais ravie, je lui réponds : Merci beaucoup. Je serais contente si mon mari pouvait me dire cela. Sa réponse fuse : Mais il le pense !
  • Dans la même maison de retraite (EPHAD), je visite une charmante dame de 95 ans. Hier, elle était très agitée : J’attends des amis qui doivent venir et nous allons fêter Federer (c’est beau d’entendre des Savoyards admirer le champion suisse). Et puis, ajoute-t-elle, ils doivent apporter du champagne. Là, je me dis qu’elle commence à perdre la tête. Et bien non, arrivent une dame et un monsieur bien droit, tiré à 4 épingles avec un coolbox. Ce sont des instituteurs retraités de 96 ans. Voici le champagne, dit le monsieur, car nous allons fêter non seulement Federer mais un grand anniversaire, nos 69 ans de mariage ! Voulez-vous trinquer avec nous, j’ai pris 4 verres ? L’âge n’empêche pas de s’amuser. Peut-être est-ce justement ce goût de la fête qui permet de vivre si longtemps !

Il y a 50 ans aux USA

IL Y A CINQUANTE ANS AUX ETATS-UNIS…

En fondant les Chênes jumeaux en 1967, les initiateurs pensaient qu’une révolution était possible dans leur vie. Une des fondatrices, Kat Kinkade, raconte cela dans son livre.

Eux qui n’avaient jamais gagné leur vie que par leurs salaires à la ville, ne connaissaient rien à la vie de campagne, ni à l’agriculture. Ce que nous savions, c’est le genre de monde dans lequel nous voulions vivre.

L’idée de communauté n’a pas changé depuis. Nous avons toujours un grand rêve : un monde meilleur pour autant de personnes qu’il nous est possible de recevoir. Une nouvelle sorte d’humanité : des gens heureux, productifs, ouverts qui comprennent que le bon être humain est finalement coopératif et non compétitif.

En 1993, il y avait une si longue liste d’attente qu’ils ont dû clôturer les inscriptions. Actuellement, Les Chênes jumeaux sont riches de 100 membres.

Une autre communauté fut alors fondée, Acorn. Il y a encore trois autres nouvelles communautés qui se sont ouvertes dans le même esprit, même si les choses ne sont pas simples à mettre en place.

Pour lire l’article en anglais : 

http://www.ic.org/fifty-years-of-commune-life/

Fifty Years of Commune Life

 

Sur les eaux En anglais!

L’avenir peut-être…

 

Wayne Adams and Catherine King, two artists living in Tofino, Canada, couldn’t afford to buy a house of their own. Instead, they took their assets offshore–literally–and created a floating paradise off the coast of Vancouver Island called Freedom Cove.

For over 20 years, they’ve been living off-grid on a brightly-colored collection of buildings and rafts. Weighing in at 500 tons, the complex is complete with five greenhouses, a two-story house, a dance floor, and a lighthouse.

The couple rely on solar energy and rainwater to meet most of their needs. They even raised two kids here. The closest town is an hour’s boat ride away– but if it’s too cold to go outside, they can open up a door in their living room floor and catch fish from the couch.

SeassteadingUtopian Ambitions

Adams and King’s home may not look very futuristic, but they’re pioneering a new form of habitat called seasteadinng. The word seasteading generally refers to permanent human habitats on the ocean, particularly those in international waters.

The most advanced project is the Floating City being developed by the Seasteading Institute. After years of setting their sights on international waters, the group has shifted its focus to working with the government of French Polynesia to support the project. Building a seastead closer to the coast would be easier both in terms of weather conditions and the legality of the project.

The Institute has invested in architectural renderings and feasibility studies to learn what kind of seasteading community would be possible, and they believe that a city at sea could be ready for development by 2020. A survey of people who are interested in living at sea showed some surprising results: people from over 60 countries expressed an interested in living in the Floating City. And a third of the respondents were college-aged millennials who liked the idea of pioneering a new form of living–as long as there would be decent medical care and reliable Internet at sea.

Experiments In Sustainability

Seasteading will be expensive at first, but it may soon become a necessity. As urban populations continue to grow, coastal cities may have no choice but to expand outward. Some nations are already working on plans to keep their cities functioning in the age of climate change.

In the Netherlands, development firm DeltaSync has created floating pavilions that are on display on the harbor in Rotterdam. They show how cities could repurpose river ports with floating, movable neighborhoods connected by energy-efficient podboats. And MIT is working with Amsterdam to develop « Roboats »–self-driving pontoon boats that can also measure sea levels and water quality.

Cities in need of more agricultural land could make use of the solar-powered greenhouses being developed by groups like Smart Floating Farms of Barcelona. These « vertical farms » integrate hydroponics systems with fish hatcheries, allowing for year-round farming on off-shore platforms.
It may be a while before anyone raises a flag on a man-made island in the Great Pacific Garbage Patch. But seasteading projects are happening already, and it’s time that we recognized their importance –both as scientific and as social laboratories.

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