Multiâges - Vivâges

Un béguinage moderne ? Un village dans la ville !

Si c’était à refaire, je recommencerais

SI C’ÉTAIT À REFAIRE, JE RECOMMENCERAIS.

Hier, très belle émission sur l’histoire des Gueules noires en France.

Des images d’archives, des témoignages et des évènements politiques.

Des accidents, des coups de grisous, des morts. Un travail épuisant par 40 degrés de chaleur 10 heures par jour pour un faible salaire.

Mais aussi des jeux (tir à l’arc, quillon), des fêtes, des fanfares.

Le plus étonnant fut le témoignage de 2 anciens mineurs du Nord au travail depuis l’âge de 14 ans. « Si c’était à recommencer, je referais la même chose. »

Je me suis demandée pourquoi.

C’est qu’il y avait dans les corons une vie communautaire extraordinaire. « La solidarité que nous avions dans les boyaux sombres de la mine, nous la retrouvions à l’extérieur. »

Oui, j’en suis convaincue, la vie communautaire aide à traverser les difficultés de la vie.

Louange de l’échec

Louange de l’échec

Dans notre recherche pour un habitat groupé, nous venons d’avoir une grosse déception devant abandonner 2 belles maisons aux façades classées pour des difficultés financières et administratives . Cela nous a semblé un échec après tant de démarches, de rencontres, de réunions. J’ai l’impression d’avoir échoué.

Difficile de parler de ses échecs quand on est en pleine crise : c’est trop douloureux. Ensuite, il faudra réfléchir à ce qui a permis cet échec afin de repérer les erreurs à éviter à l’avenir.

Un auteur vient de sortir un ouvrage intitulé « Les vertus de l ‘échec ». Ce monsieur porte d’ailleurs un nom prédestiné pur ce sujet : il s’appelle Charles PEPIN. «L’échec, dit-il, peut être un bienfait pour savoir si le chemin emprunté est le bon. Dans l’échec, on peut mesurer à quel point on tient à un projet. » Mais surtout l’échec renforce la volonté et le courage de continuer. Il cite plusieurs exemples.

Le général de Gaulle avait connu 20 années d’échec avant la guerre. S’il n’avait pas enduré tous ces échecs, il se serait écroulé en Juin 1940 et n’aurait pas réussi tout ce qu’il a réalisé après la guerre . Mario Soares qui vient de décéder a connu 12 ans de prison avant de devenir premier ministre, puis président du Portugal. Et tout le monde se souvient de ’emprisonnement de Mandela avant qu’il parvienne à faire cesser l’apartheid.

Ainsi la vie de malheurs de Barbara a été une source d’inspiration pour ses chansons. Nadal a vu que son coup droit n’allait pas et il a réinventé un coup droit et gagné 60 titres alors que Gasquet s’installait dans sa gloire sans plus rien gagner. De même Agassis passe de la 400e place mondiale au succès de Roland Garros pour obtenir l’argent en vue de créer une fondation pour les enfants défavorisés.

Il faut un bon tas de feuilles mortes pour faire pousser un bon champignon !

« L’échec en tant qu’expérience de l’humilité nous fait retrouver le réel alors que le succès nous avait fait perdre pied. »1

Lorsqu’on revient à l’étymologie du mot grec krinein, on trouve l’idée d’ouverture.

Il y a un vieux proverbe qui dit que lorsqu’une porte se ferme, une fenêtre s’ouvre.

« L’échec peut nourrir une joie profonde dans la faculté qu’il crée à développer de la résistance dans l’adversité. »1

La réussite viendra de cette audace.     

1Charles PEPIN, Les vertus de l’échec, Ed. Allary, 19 €

1

Le meilleur médicament pour 2017

Le meilleur médicament pour 2017

De Pure Santé Info, 31 /12/2016

http://www.pure-sante.info

Un supplément d’amour et d’attention qui aide réellement à mieux combattre le cancer. Mais comment l’expliquer ?

Il n’existe aujourd’hui aucune certitude à ce sujet, mais on peut penser que c’est peut-être dans ce supplément d’amour que se forge notre immense capacité d’auto-guérison…

Le supplément indispensable contre chaque maladie

Alors si vous voulez mon avis, le mieux est de ne pas attendre d’être malade. Tous les jours, supplémentons-nous en amour !

Mais l’amour ne tombe pas du ciel. L’amour s’apprend, l’amour se travaille, l’amour se cultive. Et j’ose le dire : l’amour se décide.

Faire le choix (oui, le choix !!!) de la gratitude, de l’ouverture, du rire, de la joie. Cela se travaille au jour le jour, et les résultats sont saisissants !

Chasser l’ennui, la peur et la colère de nos cœurs, en un mot développer des émotions d’amour ou « positives », permet réellement de vivre plus longtemps et plus heureux :

Des psychologues londoniens ont montré que les personnes à qui ils avaient demandé d’éprouver chaque jour un peu reconnaissance avaient retrouvé un meilleur sommeil et une tension artérielle abaissée en seulement deux semaines, par rapport à un groupe de contrôle [4] ;

Dans une étude, des chercheurs irlandais [5] ont découvert que les personnes qui devaient noter chaque jour 5 choses dont ils se sentaient reconnaissants voyaient leur niveau de stress et de dépression chuter jusqu’à 27 % au bout de trois semaines. Des résultats bien plus efficaces que tous ceux obtenus par des antidépresseurs chimiques, et sans le moindre effet secondaire ;

D’après le sociologue néerlandais Ruut Veenhoven, qui a publié l’analyse d’une trentaine d’études sur le lien entre bonheur, santé et longévité, les émotions positives peuvent faire gagner entre sept et dix années de vie.

Pour ma part je n’ai pas LA solution clé en main, mais j’ai lu quelque part que nous devrions « chercher moins de biens, et plus de liens »…

Voilà une piste peut-être intéressante, que renforce la célèbre étude de Harvard sur le bonheur (Harvard Study of Adult Development) conduite depuis maintenant…plus de 75 ans, et dont je vous ai déjà parlé dans une précédente lettre [6]!

Vous vous souvenez de la conclusion des chercheurs : le bonheur n’est pas une affaire de travail, d’argent, de célébrité, contrairement à ce que pensent si souvent les jeunes gens. Ce qui rend heureux et en bonne santé, ce sont des relations bonnes et sincères avec les autres.

« Point barre » concluait d’ailleurs le directeur de cette étonnante étude. Mais cela réclame un effort.

Nous sommes à la veille d’une nouvelle année, alors « en avant ! ».

Osons perdre notre temps plutôt que de vouloir toujours le gagner, osons faire le premier pas, dire « pardon », « merci », « je t’aime », osons engager la conversation, éteindre notre télévision, notre portable, sourire, enlever nos écouteurs, regarder vers le ciel, mettre les mains dans la terre, les avoir bien sales et contempler avec un grand sourire celui qui nous prendrait pour un fou !

Le grand Einstein a écrit un jour : « Le problème ce n’est pas l’énergie atomique, c’est le cœur des hommes ».

Sources :

[1] At the Heart of Healing: Connection

[2] Large Study Finds Association between Marriage Status and Improved Cancer Outcomes

[3] Depression as a predictor of disease progression and mortality in cancer patients: a meta-analysis. Satin JR, Linden W, Phillips MJ. Cancer. 2009

[4] The impact of a brief gratitude intervention on subjective well-being, biology and sleep

[5] The effects of two novel gratitude and mindfulness interventions on well-being.

[6] Vous pouvez retrouver à ce sujet ma lettre Les trois piliers du bonheur et de la santé en cliquant ici

Page 14 of 21

Fièrement propulsé par WordPress & Thème par Anders Norén

%d blogueurs aiment cette page :