Multiâges - Vivâges

Un béguinage moderne ? Un village dans la ville !

On ne peut pas se sentir indépendant des autres

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Une réflexion
d’Hélène L’Heuillet*,
philosophe et psychanalyste

Je tire les conséquences de mes relations quotidiennes avec mes voisins, mais aussi de ce que mes patients me disent de leurs propres rapports de voisinage. C’est drôle, les petites choses qu’on a sous les yeux nous paraissent souvent anodines, mais elles sont révélatrices de notre société. L’habitat est une question centrale. Il n’est pas possible de se sentir chez soi indépendamment des autres. Nous voyons, nous entendons, nous sentons nos voisins, c’est un corps-à-corps. Nos rapports avec eux peuvent nous donner envie de quitter un lieu, ou au contraire d’y rester.

Lire la suite de l’article sur le site du journal La Croix !

* Hélène L’Heuillet est l’auteur de Du voisinage, réflexions sur la coexistence humaine, Albin Michel, 2016.

P.S. L’illustration vient du site du Midi Libre, merci !

Avoir 100 ans!

AVOIR 100 ANS.

Aujourd’hui, j’ai 100 ans, oui 100 ans.

On pense que c’est un anniversaire particulier mais je dois dire qu’avoir cent ans, ce n’est pas mieux ni pire que vingt ans ou quatre-vingt ans. C’est un âge comme un autre, un peu plus rare peut-être. On me félicite comme si je venais d’accomplir un marathon. Mais moi je n’ai pas l’impression d’avoir gagné quelque chose…

Ca, c'est du gateau!     Ca, c’est du gâteau!

Si j’avais avalé toutes les pilules que mon médecin voulait, je serais morte avant lui… Je vis mieux que beaucoup de gens que je rencontre qui ont toujours une douleur par-ci, une douleur par-là. J’ai bon appétit, je bois du vin et mon apéritif chaque soir.

Il ne faut pas que cela dure trop maintenant. Il faut partir, je le sais.

Je garde au chaud tant de bons souvenirs qui ne cachent pas le passé qui fut parfois si noir.

Amitié entre générations

Amitié entre générations

Tant d’amis d’hier et d’aujourd’hui qui m’accompagnent

encore…

Charles FOURIER, notre ancêtre???

Ce philosophe français, fondateur de l’Ecole sociétaire est né en 1772. Ch. Fourier, fils d’un marchand de drap, exerce divers métiers avant de se consacrer à l’écriture en 1830. Ce sera une oeuvre foisonnante, dont « La théorie des quatre mouvements », « La fausse industrie » en 1836. Il meurt célibataire à Paris en 1837.

Image associée

Il conçoit l’homme heureux et juge les passions positives puisqu’elles sont voulues par Dieu. S’inspirant des principes de Newton, il ambitionne d’appliquer la loi d’attraction universelle à l’attraction passionnelle: user du désir et utiliser les vocations pour une société inégalitaire mais harmonieuse et ainsi créer une communauté où chacun supplée à chacun.

http://www.jesuismort.com/biographie_celebrite_chercher/biographie-charles_fourier-5779.php

Il a devancé l’idée de l’habitat groupé en lançant le  phalanstère  : » ensemble de bâtiments à usage communautaire qui se forme par la libre association et par l’accord affectueux de leurs membres. » Selon lui, le phalanstère, de grande dimension avec des bâtiments pour le logement, pour l’amusement et pour l’exploitation agricole (2300 Ha) pouvait accueillir 400 familles.

Nous n’en sommes pas vraiment là !

Des phalanstères ont été construits en France, aux USA, en Belgique . Ils n’ont guère duré, sauf le familistère de Guise à Bruxelles et , après 1968, la communauté de Longo Maï en Provence.

 

http://premierssocialismes.edel.univ-poitiers.fr/collection/charlesfourier

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